Une réunion provoquée par des personnes se disant militants ou cadres du Parti des Travailleurs (PT), qui s'est tenue, dans la matinée d'aujourd'hui, à l'hôtel Mazafran (Alger), s'est soldée par la « destitution » de Louisa Hanoune, secrétaire générale du parti, ainsi que les membres du secrétariat national, et la nomination du député de Skikda Mounir Nasri, en tant que SG par intérim. Louisa Hanoune a aussitôt réagi dans un «live» diffusé sur la page officielle du PT, pour dénoncer ce qui venait de se passer. «C'est une opération totalement extérieure au Parti des travailleurs», dira-t-elle, avant d'indiquer que parmi les présents à cette réunion, «beaucoup n'ont jamais milité au sein du parti des Travailleurs», alors que d'autres ont été exclus en 2015, 2016 et 2019, après avoir tenté de fomenter un «redressement», ou radiés parce que «impliqués dans des affaires de corruption». Hanoune a ajouté que certains ont même quitté le parti en 2020 en rendant publiques sur les réseaux sociaux et dans les médias leurs démissions, faisant allusion aux démissions de Smaïl Kouadria, Mohamed Eddine Hebachi et Houssam Eddine Betihi formalisée au mois d'octobre de l'année dernière, la lettre de démission ayant même atterrie dans les rédactions. Par ailleurs, la SG du PT a tenu à préciser que dans la demande déposée auprès des services de la wilaya d'Alger pour la tenue de cette réunion de Mazafran, les signataires n'ont pas précisé son objet se contentant de mettre «réunion publique». Advertisements