Le retard mis dans la relance des activités du Comité d'assistance à la localisation et à la promotion de l'investissement et de régulation du foncier (Calpiref) à Bouira a généré une situation de blocage dans l'affectation des projets déposés par les promoteurs économiques. Prédestinée à devenir un véritable pôle industriel, eu égard au foncier important mis à la disposition des investisseurs et surtout la proximité de la zone de Sidi Khaled dans la commune de Oued El Berdi, le nombre de demandes en attente de traitement au niveau de l'administration est important. En effet, 970 demandes d'investissement sont en attente d'examen à la direction de l'industrie, a-t-on révélé à l'occasion de la dernière session de l'APW. Si l'étude des dossiers d'investissement et l'octroi des terrains aux promoteurs relève des missions du Calpiref, réactivé, pour rappel, dans le cadre de la loi de finances de l'année 2020, le manque d'accompagnement des opérateurs dont les projets sont en cours de réalisation pose toujours problème. Dans la zone industrielle de Sidi Khaled, d'une superficie de 500 ha, la situation liée à l'avancement des projets reste inchangée. Outre ce site, aucune zone d'activité existante n'a connu un début de concrétisation en dépit de l'affectation des enveloppes financières dans le cadre des opérations d'aménagement et de viabilisation inscrites au niveau central. Les autorités locales ont recouru à la justice pour récupérer le foncier attribué dans le passé à des porteurs de projets n'ayant pas lancé leurs chantiers. L'administration peine à trouver des solutions concrètes aux difficultés auxquelles sont confrontés les investisseurs, notamment dans la zone de Oued El Berdi. Le raccordement du site aux réseaux d'électricité et d'eau tarde à voir le jour. Pourtant, des opérateurs ont été sollicités récemment à contribuer financièrement pour alimenter leurs chantiers en énergie électrique. Advertisements