Ayant pris officiellement ses fonctions à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF), mardi dernier, à l'issue de la cérémonie de passation de consignes avec son prédécesseur, Kheireddine Zetchi, le nouveau patron du football algérien, Charaf Eddine Amara, rencontrera, cette semaine, le sélectionneur national, Djamel Belmadi. Avec le flou entourant l'avenir de Belmadi à la tête des Verts, en témoigne le dernier communiqué qu'il a pondu il y a deux semaines, et qui s'apparentait à un avertissement au nouveau locataire de Dély Ibrahim, en l'occurrence Charaf Eddine Amara, tient depuis à tirer les choses au clair avec le coach national. Et l'occasion se présente cette semaine, avec une très attendue première rencontre entre les deux hommes, qui devraient se rencontrer à Doha, la capitale qatarie. Le hasard fait bien les choses d'ailleurs, puisque la première sortie officielle de Charaf Eddine Amara en tant que nouveau patron de la FAF est programmée cette semaine, puisqu'il s'envolera aujourd'hui à destination de Doha pour prendre part au tirage au sort de la première édition de la Coupe arabe des nations, qu'organisera à la fin de cette année (1er au 18 décembre), le Qatar sous l'égide de la FIFA. Une aubaine que Amara va mettre à profit pour rencontrer Belmadi, qui réside à Doha. Selon certaines indiscrétions, rendez-vous a été déjà fixé entre les deux hommes. Un premier tête à tête entre Amara et le coach national, que beaucoup qualifient de grande explication, après tout ce qui a été dit au sujet de l'avenir de Belmadi et de ses appréhensions, suite à l'éviction de Kheireddine Zetchi de la présidence de la FAF. Toujours selon les mêmes indiscrétions, Amara fera tout pour rassurer Belmadi et l'amener à écarter toute velléité de départ, surtout après les derniers échos faisant état des intentions du coach des Verts de quitter la sélection. A ce propos, et à en croire toujours les mêmes sources, le nouveau patron de la FAF est décidé à retenir Belmadi, en lui offrant toutes les garanties pour la poursuite de sa mission. A ce titre, il faut préciser que Belmadi ne veut aucune immixtion dans son travail, et surtout disposer des mêmes largesses qu'il avait sous l'ère Zetchi, qui l'avait, pour rappel, convaincu de prendre les rênes de la sélection en 2018, en lui donnant carte blanche pour tout ce qui a trait, de près ou de loin, et au moindre détails avec l'EN. Pertinemment conscient du poids de Belmadi au sein de la sélection, mais aussi l'aura qu'il a auprès des Algériens, le nouveau patron de la FAF ne veut aucunement entamer sa mission avec une séparation avec l'ancien meneur de jeu de l'Olympique de Marseille. C'est dire que le rendez-vous de cette semaine sera l'occasion pour Amara de l'affirmer à Belmadi. Advertisements