Abdallah Zekri, délégué général du Conseil français du culte musulman, n'a pas apprécié la signature d'un partenariat entre la Grande Mosquée de Paris et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra), dont nous avons relaté, mardi dernier, dans nos colonnes. Il considère que la question de la lutte contre les actes anti-musulmans n'est pas du ressort de la Licra. Pour lui, il existe un Observatoire de lutte contre l'islamophobie dont il est le président qui agit en ce domaine et qui publie régulièrement les statistiques inquiétantes sur l'évolution des actes anti-musulmans. Il considère également que le mot «islamophobie» ne doit pas être écarté, même si dans l'accord entre la GMP et la Licra, on préfère le terme d'actes anti-musulmans à celui d'islamophobie auquel on reproche d'avoir été créé par les islamistes, dont ceux du Comité contre l'islamophobie en France, aujourd'hui dissous par le ministère de l'Intérieur français, mais qui s'est relancé sur une base européenne. Advertisements