Depuis le lancement de la campagne de vaccination, plus de 20 000 personnes ont reçu les doses salvatrices qui pourraient fort les prémunir contre une forme sévère de la pandémie coronarienne. Après un début timide, un coup d'accélérateur a été donné le week-end dernier avec 32 points de vaccination fixes au niveau des structures de proximité à raison d'un point par commune – il y en a 32 à Boumerdès. Six chapiteaux mis en place dans des endroits publics ont été ouverts et un autre est entré en service, vendredi dernier, au niveau du front de mer du chef-lieu de wilaya. Ce qui porte à 39 l'ensemble des structures ayant pour mission la vaccination des citoyens et même pour certains, l'examen sérologique pour tester l'immunité des personnes le nécessitant. Au chapiteau du centre-ville de Boumerdès, pour la seule matinée de samedi dernier, une cinquantaine de vaccins ont été inoculés. La file d'attente renseigne sur la prise de conscience des citoyens sur l'importance de cette opération. La demande est là, il est indispensable de la satisfaire dans les meilleures conditions pour enclencher un effet d'enchaînement. Malheureusement, ce n'est pas le cas à Souk El Had où un sexagénaire diabétique n'a pas été refusé samedi sous prétexte qu'il devait revenir le lendemain. Pourtant, les vaccins ne manquent pas. Il s'agirait selon un responsable de la DSP «d'une défaillance locale à traiter en urgence». De son côté, la mosquée de Boudouaou a été la première à accueillir une clino-mobile de vaccination. Il est question de la généralisation de cette opération aux lieux de culte, notamment les vendredis. Nous avons également appris auprès de la cellule de communication de la DSP qu'une réunion de coordination est prévue pour valider un programme de vaccination qui touchera aussi les employés des entreprises à travers une caravane qui consacrera une journée pour chaque lieu de travail. Ainsi, les autorités sanitaires consentent enfin à mettre les bouchées doubles pour atteindre «le taux de vaccination de 60% minimum de toute la population si on veut parvenir à l'objectif de l'immunisation collective et ainsi rompre la chaîne de contamination», selon un spécialiste. Advertisements