Des dizaines d'adjoints de l'éducation et de superviseurs, concernés par la promotion, sont montés au créneau et ont boycotté les épreuves des examens initiés par la tutelle pour l'amélioration de leurs grades. Mécontents des opportunités qu'offre la procédure, des dizaines de cette frange d'employés du secteur de l'éducation se sont regroupés devant le siège de leur direction pour s'exprimer sur le mobile de leur refus de rejoindre les bancs des examens. «Cette action est venue en harmonie avec les recommandations du bureau national du syndicat de cette catégorie» a-t-on pu lire sur le communiqué rendu public par le bureau local qui notera que les postes budgétaires ouverts à la promotion sont loin de répondre aux aspirations des employés en précisant que «pas moins de 235 adjoints d'éducation sont en lice pour seulement 16 postes de superviseurs au moment où 296 superviseurs sont en challenge pour 16 autres postes de superviseur principal». Les protestataires ont aussi réclamé l'ouverture d'une 2e session d'examen professionnelle où les postes budgétaires seront attribués selon le système des quotas comme ils ont appelé au recours des promotions systématiques avec toutefois l'application de la circulaire 16/97 qui détermine les modalités d'avancement et de promotion du personnel du secteur. Advertisements