Pas besoin d'un capital ou d'un local pour gagner sa vie. Il suffit de très peu de moyens et voici les jeunes qui prennent possession des espaces publics, des esplanades, des grandes rues. Comme c'est la période où mûrissent les figues de Barbarie et les épis de maïs, les jeunes et même les enfants s'en approvisionnent auprès des maraîchers ou grossistes, et les voilà qui installent leurs étals, généralement une brouette ou une charrette à bras aux coins stratégiques de la ville. A Aïn Beïda, ils jettent leur dévolu aux abords des marchés, des boulevards. Les éplucheurs de figues de Barbarie, dès les premières heures de la matinée, préparent une quantité de fruits dans des sachets en plastique en prévision de quelque client pressé.
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