Une sélection de 51 films issus de 26 pays figure dans la programmation de cette nouvelle édition du Festival international du film De Amman. De même qu'une quarantaine de réalisateurs, émanant de plusieurs pays étrangers, participeront à ce rendez-vous cinématographique. Il est attendu la projection de quatre longs métrages en avant-première mondiale et huit autres en avant-première arabe. La deuxième édition du festival international du film d'Amman recense uniquement des productions ayant été réalisées entre 2020 et 2021. On retrouve quatre sections compétitives, dont trois sections dédiées aux longs métrages de fiction, aux documentaires et aux courts métrages, balayant la région arabe. Quand à la compétition internationale, elle propose des films issus du monde entier. Ainsi, l'Algérie est présente au Festival international du film de Amman à travers le film La main de Meriem, réalisé par Yahia Mouahem. Le film en question a été produit par le Centre algérien pour le développement du cinéma, avec le soutien du ministère de la Culture et des Arts, représenté par le Fonds national pour le développement de l'art, de la technologie et de l'industrie cinématographique et la promotion des arts et des lettres. Si le scénario a été confié à Youssef Baalouj, la fondation Maysan Broad supervise, quant à elle, la production exécutif. Le synopsis de La main de Meriem met en avant-plan plusieurs jeunes youtubeurs et podcasteurs assez connus. Parmi ces derniers, figurent Farouk Boudjemline, plus connu sous le pseudo de Rifka, Mohamed Aberkane, alias Stanley, Nahla, Lydia Chabout, Amine Teffaha, de son vrai nom Amine Gueroudja et Raouf Belkacemi. Des potes de l'université de Bab Ezzouar à Alger décident d'effectuer un voyage dans le Sud algérien, plus précisément à Tamanrasset. Ces étudiants, au tempérament bien trempé, sont confrontés à de drôles de situations. Plusieurs portraits sont alors à l'honneur : «Meriem, une universitaire ordinaire qui est choisie dans un et mystérieuse façon de préserver l'héritage de la reine targuie Tinhanan de la disparition à cause de la cupidité de Youssef, un homme d'affaires qui s'avère plus tard être un célèbre chercheur en archéologie qui a été maudit lors de sa première tentative de voler des pièces rares de bijoux Tinhanan…», lit-on dans le communiqué du CADC. Il est à noter que le film algérien La main de Meriem participe aux deux plates formes marketing, Amman Days for Filmmakers, et concourir pour le prix du développement et de la post- production support. Treize projets pour chacune des catégories de développement et de post-production ont été sélectionnés parmi les 45 candidatures soumises au deuxième tour des Amman Filmmakers Days. Dans leur communiqué, les organisateurs indiquent que si un film donné est primé, il bénéficiera d'une place sur les tribunes de post-production aux Maker Days du Malmo Film Festival arabe. Advertisements