L'Expression: Entre la réalisation de courts métrages et de films comme «Lala Zbida et les autres», mais aussi la production de nombreux films et séries pour le compte de la télé et autres formats audiovisuels, où se situe Yahia Mouzahem? Et pourquoi n'est-il jamais décidé à se fixer sur un seul format? Yahia Mouzahem: J'ai commencé parce que j'aime le plus, le cinéma. Je me suis essayé en courts métrages et j'ai participé à des festivals où j'ai pu apprendre beaucoup, puis j'ai fait beaucoup de stages, surtout en écriture de scénario pour comprendre la base, et quand j'ai compris que je ne serais pas accepté comme réalisateur, j'ai créé ma boîte de production et j'ai beaucoup produit, car je voulais créer une dynamique, mais ça n'a pas marché, surtout pour le côté financier, alors j'ai basculé vers la télévision pour pouvoir continuer au moins à travailler dans le domaine que j'aime qui est l'image, mais ce que je préfère c'est le cinéma. Faute de budgets, on est obligés de faire autre chose pour vivre. Le mois de Ramadhan frappe à nos potes. Beaucoup de productions sont entrées en phase de tournage de leur feuilleton, séries ou sketchs pour le compte de la télévision. Où en êtes-vous avec la suite de la série «Timoucha»? Est-ce que Mina Lachter reprendra son rôle? Pour le Ramadhan, nous sommes en négociation avec des chaînes concernant la série «Timoucha» dont le rôle principal sera toujours tenu par Mina Lachter. Le tournage est très difficile avec le corona. Il y a une pression énorme sur toute l'équipe, dans celui de Yed Meriem, on a perdu 10 jours à cause du corona. On va commencer le tournage à la mi-février. On essayera de travailler encore sur les personnages pour leur donner une vraie dimension. L'année passée était difficile avec le corona et sur le plan financier. S'agissant du casting, de nouveaux comédiens arrivent. On va intégrer quelques personnages dont le casting sera un mélange de comédiens professionnels et de nouveaux visages... On croit savoir que vous faites partie de la commission chargée d'octroyer la carte d'artiste aux techniciens du cinéma, Qu'en est-il exactement? Je fais partie de la commission qui donne les cartes professionnelles, car nos amis techniciens souffrent depuis plusieurs années du manque de statut, ce qui va leur permettre d'acquérir certains droits, mais d‘établir aussi une base de données qui servira à mettre de l'ordre dans le secteur et j'espère que cette commission réussira à établir ça dans les plus brefs délais. Vous venez de réaliser un nouveau film avec de nom-breux influenceurs dedans. Un mot là-dessus? Le film est fini, il reste quelques séquences à tourner faute de budget. C'est un film light comédie avec une petite touche fantastique, et qui raconte l'histoire d'un groupe de jeunes universitaires de Bab Ezzouar qui vont faire un voyage par bus à Tamanrasset. Il n'y a pas que des influenceurs. Les comédiens qui jouent dans ce film sont: Lydia Chebout, Farouk Boudjemline (Rifka), Krimo Deradji, Mohamed Aberkane (Stanley), Yacine Rebbouh, Mohamed Elmahi, Amine Guerroudja (Teffaha), Meroua Bekir, Nahla si Nacer, Célia Oueld Mohand, Wafa Maâlem et Azzouz, Baraka. Enfin, pourquoi le choix de certains influenceurs du coup dans ce film? C'est un film jeune. Et ils ont du talent