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Et si on dépolitisait les locales ?
Publié dans El Watan le 09 - 09 - 2021

Les conditions ayant entouré l'élection présidentielle du 12 décembre 2019 et ensuite les législatives du 12 juin dernier n'ont pas changé, alors qu'on s'apprête à vivre des élections locales auxquelles le pouvoir a fixé la date du 27 novembre prochain. On peut même dire que les circonstances sont aggravées par l'été meurtrier que viennent de subir les Algériens et dont ils peinent encore à se relever.
Faut-il pour autant décréter la participation politiquement «haram» et considérer le boycott comme une évidence ? Des voix s'y attellent déjà sur les réseaux sociaux. Mais, heureusement, le débat n'est pas à sens unique.
Les partisans du boycott s'appuient sur le fait que les Algériens ont d'autres priorités, que ce rendez-vous fait partie de l'agenda du pouvoir et qu'il ne peut que renforcer son hégémonie. Leur meilleur argument souligne que l'élu local et son assemblée sont dépossédés de l'essentiel de leurs prérogatives par les lois scélérates de Bouteflika, des lois que le régime en place a choisi de reconduire. Ce qui réduit sensiblement la marge de manœuvre de l'élu local et le livre à la merci du wali.
En face, en plus des arguments classiques qui déplorent la dégradation du cadre de vie dans les villes et villages «abandonnés» à la clientèle du pouvoir rivalisant d'incompétences et de prédation, des idées nouvelles avancent, émanant de voix échaudées par les expériences malheureuses des «Yetnahaw gaâ» d'abord et par le haut. Se voulant pragmatiques, les partisans de cette position appellent à «dépolitiser les locales», à arracher ces assemblées du champ de bataille politique bipolarisé par le hirak, entre un pouvoir, qui n'a pas changé malgré le départ de Bouteflika, et le peuple, celui des Algériens engagés réclamant un changement radical.
Dans le rapport de force actuel, on ne peut pas dire que le pouvoir est en position de faiblesse, comme il l'a été en mars 2019. Dans ces conditions, le mieux pour ses détracteurs est de faire preuve de realpolitik et changer d'approche. Saisir l'opportunité des élections locales découle de ce raisonnement, d'autant que l'enjeu politique est assez maigre s'agissant de gagner des assemblées pour servir directement le citoyen, et l'assister dans la proximité immédiate de sa vie quotidienne, en usant au mieux les organes communaux et les instruments du développement local. Ces assemblées, une fois récupérées par des élus émanant des forces vives du pays, peuvent devenir des lieux d'apprentissage de la citoyenneté, du leadership et de l'auto-organisation.
Les solidarités transversales manifestées face aux malheurs vécus dernièrement démontrent la maturité des populations à s'organiser et à s'affranchir de l'assistanat aux conséquences désastreuses.
Ces facettes nouvelles montrées par l'Algérie du hirak et post-hirak devraient donner à réfléchir aux élites politiques et les inciter à éviter les sentiers battus.
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