La hausse ininterrompue et généralisée des produits alimentaires inquiète au plus haut point l'Exécutif qui vient de décider, au cours d'un Conseil des ministres dimanche dernier, de prendre un certain nombre de mesures à l'effet de contrer ou stopper la très forte chute du pouvoir d'achat des ménages. Le président Tebboune va-t-il réussir à juguler cette flambée des prix qui s'est emparée depuis des mois de pratiquement tous les produits, qu'ils soient importés ou locaux ? Il apparaît nettement que la hausse ininterrompue et généralisée des produits alimentaires inquiète au plus haut point l'Exécutif qui a décidé dimanche, au cours d'un conseil des ministres consacré au projet de loi de finance 2022, de prendre un certain nombre de mesures à l'effet de contrer ou stopper la très forte chute du pouvoir d'achat des ménages, due notamment aussi à beaucoup d'autres facteurs qui ne sont pas des moindres dont des choix politiques du gouvernement face à la crise, impliquant la dévaluation du dinar et la réduction des importations. Abdelmadjid Tebboune a en tous cas décidé, en guise de réaction, de réduire l'impôt sur le revenu global (IRG) des salaires et l'augmentation du point indiciaire de la fonction publique. Il s'agira ainsi d'une seconde baisse de l'IRG en deux ans, la première ayant été effectuée dès janvier 2021 dans le cadre de la loi des finances complémentaire 2020. Les salariés touchant un salaire de moins de 30.000 dinars ont été bénéficiaires d'une exemption de l'impôt sur l'IRG. Suite de l'article dans l'édition papier Advertisements