Pour les fiscalistes et juristes de l'ICRICT, dans ce dernier épisode sur les rouages de la finance souterraine, les journalistes du Consortium (ICIJ) exposent, une fois encore, «la manière dont les riches individus utilisent les paradis fiscaux pour éviter de payer leur juste part d'impôt et tromper le système». Une initiative qui ne pouvait pas mieux mieux tomber : alors qu'un nouveau séisme, d'une rare violence, vient de frapper le monde politico-financier avec les révélations des Pandora Papers et que 140 pays sont appelés à se réunir dans les quelques jours à venir afin de conclure un accord, sous la tutelle de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), à propos de la très controversée taxation des multinationales, une visioconférence de grande ampleur, intitulée «Un accord fiscal mondial : une victoire pour qui ?», devrait se tenir demain, et ce, à l'initiative de la Commission indépendante pour la réforme de la fiscalité internationale (ICRICT), basée au Mexique et du G24. Sous la présidence de Martín Guzmán, ministre de l'Economie (Argentine), des économistes et fiscalistes de renom, dont Joseph E. Stiglitz, José Antonio Ocampo, professeurs d'économie à l'université de Colombia, Jayati Ghosh, professeur d'économie à l'université du Massachusetts (Etats-Unis), tous membres de l'ICRICT, et Alexandra Haas, directrice exécutive d'Oxfam Mexique, devraient débattre de quels pays vont bénéficier de l'accord fiscal mondial, est-il indiqué dans une invitation adressée à notre rédaction. «Le G20 a annoncé le 1er juillet un accord ''historique'' pour réformer la fiscalité des multinationales afin de garantir que les plus grandes et les plus rentables d'entre elles paient leur juste part et d'introduire un impôt minimum mondial pour mettre fin à la course vers le bas», rappellent les experts de la commission militant en faveur de solutions fiscales justes, efficaces, durables et favorables au développement dans le monde. Suite de l'article dans l'édition papier Advertisements