De l'herbe, du soleil, de l'eau et de la terre disposée en rectangle, c'est en gros ce qu'il faut pour faire un stade de football ou de baseball. Mais pourquoi jouer un match international de football à Blida, alors qu'on pourrait le jouer dans la capitale ? Réponse, il n'y a pas de bon stade dans la capitale et même le 5 Juillet, complexe complexe, n'est pas conforme, ce qui oblige l'équipe nationale à jouer à 40 kilomètres d'Alger en affrontant une route dangereuse, la circulation infernale et les nombreux barrages déployés sur le trajet pour la sécurité de la nation. Sauf que joueurs et entraîneur ont sévèrement critiqué la pelouse du stade de Blida où s'est joué, avant-hier, un match qualificatif pour la Coupe du monde. Ce qui amène à la deuxième question qui concerne la Nouvelle Algérie, pourquoi ne peut-on pas avoir un stade de stature internationale ? Belmadi s'était déjà plaint de la pelouse du stade de Blida il y a un mois, utilisant les mots «catastrophique» et «sabotage», ce qui avait fait réagir le ministère qui avait promis de s'en occuper et de faire une enquête. C'était le 1er septembre, qui est alors responsable de la situation en octobre ? Le jardinier, la Fédération, le ministère ou Mustapha Tchaker, martyr de la guerre d'indépendance qui a donné son nom au stade ? Comment peut-on produire le vaccin Sinovac, ou plutôt le mettre en flacons, et ne peut-on pas faire une simple pelouse aux normes ? C'est un mystère, mais les commentateurs, algériens et étrangers qui ont qualifié la pelouse de Blida de «champ de patates» ne savent peut-être pas que la pomme de terre est à 120 DA le kilo, ce qui ferait de cette pelouse un très bon investissement agricole. Justement, c'était la cinquième question, y a-t-il des gens à Mustapha Tchaker qui plantent des pommes de terre et les récoltent en cachette juste avant un match international de l'Algérie ? En fait, la vraie question est celle-ci : va-t-on devoir jouer les matchs de l'Algérie en dehors de l'Algérie ? Advertisements