Zemma et Mbolhi, les premiers à l'échauffement Ishak Belfodil n'a pas fait la gueule à la fin du match. La qualification au Mondial a suscité un vent d'euphorie chez l'attaquant de l'Inter qui s'est défoulé comme un enfant à la fin du match.
Quel est votre sentiment, après cette qualification ? Du bonheur, que du bonheur ! On est contents de cette qualification. C'est un moment magique. Je ne m'attendais pas à vivre à 21 ans des moments pareils. C'est tout simplement extraordinaire. Et n'ai jamais vécu de moment pareil. Quand j'y pense, je ne crois pas encore que je vais jouer un Mondial à 21 ans. C'est un rêve. Aujourd'hui, c'est un défenseur qui a sauvé la baraque, l'attaque a été loin des attentes... Dans ce genre de match, peu importe celui qui marque, l'essentiel est de se qualifier. C'est fait ! Franchement, maintenant que c'est terminé, on ne se focalise pas sur celui qui a marqué. On est en train de fêter tous ensemble la qualification. C'est le plus important. A qui dédiez-vous cette qualification ? Au Président de la République ! On sait qu'il est malade. Ça devra lui faire plaisir. On lui souhaite un prompt rétablissement. Comment trouvez-vous l'ambiance ? Elle est tout simplement extraordinaire. J'ai vu des festivités en Italie, mais c'est la première fois que je vis une telle ambiance. Les supporters ont passé la nuit au stade, ils ont créé une ambiance extraordinaire. Ce sont des moments qu'on ne vit peut-être qu'une fois dans une carrière. C'est incroyable. Il a plu deux heures avant le coup d'envoi Alors que le ciel était nuageux, les milliers de supporters présents à Tchaker n'ont pas eu besoin de déployer leur parapluie. Ce n'est que vers 17h30 que les premières pluies ont commencé à tomber sur la ville de Blida toute aux couleurs vert et blanc. Les supporters ayant pris leurs précautions ont commencé à sortir leur parapluie aux couleurs de l'emblème national. Le gazon chouchouté par le jardinier du stade Vers 14h30, le jardiner du stade Tchaker a fait son apparition à bord d'une tondeuse. Toutes les précautions ont été prises jusqu'à la dernière minute, afin que les camarades de Lahcen puissent se produire sur une pelouse impeccable. Bien tondu, cela favorise le jeu rapide qui est la marque de fabrique de notre sélection nationale. Quatre drapeaux exhibés à Tchaker Les petits bambins ont fait quelques tours du stade Tchaker munis de quatre drapeaux. Ceux de l'Algérie, du Burkina Faso, de la FIFA et du fair-play ont trôné durant de longues minutes sur la pelouse d'un stade qui était en effervescence. L'arrivée de l'autocar des Verts enflamme le stade Guettant l'arrivée des Verts, il a fallu attendre 17h30 pour voir l'autocar de la sélection faire son apparition au stade Tchaker. Inutile de vous décrire l'ambiance qui regagnait au stade devenue hystérique dès l'apparition de Yebda et les siens. «One two three ! Viva l'Algérie !» a accompagné pas à pas les joueurs qui regagnaient le vestiaire du stade. La reconnaissance du terrain sous les fumigènes Comme ils ont l'habitude de le faire, les joueurs de la sélection nationale ont reconnu le terrain à leur arrivée au stade. C'est sous les fumigènes que Zemmamouche et consorts ont pris connaissance de cette pelouse qu'ils espèraient voir devenir le théâtre de tous les exploits. Toufik danse avec un joueur du Burkina Assurant le show des heures durant, comme il l'avait fait en finale de la Coupe d'Algérie, Cheb Toufik ont pris possession des lieux, bien avant l'arrivée des Burkinabés. Muni d'un micro, Cheb Toufik a accompagné des joueurs adverses par ses chants. Un joueur s'est détaché du groupe pour aller danser avec le chanteur de rai. Aussitôt, Toufik, champion de l'improvisation, a commencé à chanter «Haw mahboul djidid», tout en donnant le change au joueur du Burkina qui s'est permis quelques secondes de détente, avant d'en découdre sur le rectangle vert. Il a conseillé aux Burkinabés de passer trois jours au Maroc Excluant toute défaite, Cheb Toufik a demandé ou même préconisé à très haute voix aux joueurs adverses de passer trois jours de vacances au Maroc, histoire de se remettre de cette élimination qui les pend au nez. Pour rappel, c'est à l'hôtel Mazagan dans la ville d'El Jadida que les Etalons ont préparé leur rendez-vous. Le même lieu où le Mouloudia avait effectué son stage de préparation sous la houlette de Geiger. Maxime, un Français, au stade Tchaker Il y avait un spectateur particulier, hier, au stade Mustapha-Tchaker de Blida : Maxime, un Français de Rennes venu spécialement pour regarder le match en compagnie d'un ami algérien. Impressionné par l'ambiance au stade et par la ferveur des supporters, il a vécu le match sur les nerfs, se découvrant l'âme d'un supporter des Verts. A la fin de la partie, il a exhibé fièrement le drapeau algérien. 17h45: les projecteurs allumés Le ciel brumeux a incité les gérants du stade Tchaker à faire usage des projecteurs qui ont été allumés à 17h45. Nous avons pu à ce moment mesurer le bon éclairage qui répond aux normes internationales. Zemma et Mbolhi, les premiers à l'échauffement Il était 18h20 lorsque Zemmamouche et Mbolhi ont fait leur apparition, mais cette fois-ci pour l'échauffement. Une arrivée accueillie par un tonnerre d'applaudissements. Les deux joueurs ont eu droit à des chansons à leur gloire. Les Fennecs se sont échauffés à 18h25 Cinq minutes plus tard, ce sont tous les joueurs, sous la houlette de Halilhodzic, qui ont foulé la pelouse avec détermination. L'heure de l'échauffement avait sonné par les Verts qui ont eu droit aux encouragements des supporters.