Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.
Brahim Tazaghart. Poète, essayiste, directeur des éditions Tira : «La négation du fait amazigh a été soutenue par l'instrumentalisation de l'islam et la langue arabe»
Poète, essayiste et directeur des éditions Tira, Brahim Tazaghat revient sur son essai biographique consacré au Prophète de l'islam : Mohammed (QSSSL) (Tudert n nnbi). «Mon projet d'écriture est intimement lié à l'avenir de mon peuple et à sa sécurité intellectuelle et physique. Ce travail a duré plus de trois années», soutient-il. S'agissant de l'absence de travaux sur le fait religieux en tamazight, l'auteur précise : «Les travaux, dans le domaine religieux, existent bien dans les zaouïas, essentiellement chez la Rahmania, mais ils sont encore inexploités à cause de l'absence d'une stratégie institutionnelle.» -Vous publiez une biographie du Prophète Mohammed (QSSSL), intitulé : Tudert n nnbi. Pourriez-vous nous parler de la genèse de ce travail inédit en langue amazighe ? Il y a quelques années de cela, j'étais victime d'une campagne de dénigrement et d'invectives qui a duré de longs mois, et qui revient, d'ailleurs, d'une manière cyclique. La raison de ces attaques est que j'avais animé une conférence sur la dimension spirituelle dans la culture amazighe à la maison de la Culture Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Cette campagne m'a poussé à me poser la question suivante : «Pourquoi l'islam, dans sa relation avec tamazight, dérange-t-il les cercles séparatistes et anti-algérianistes ?» La réponse était évidente : «Parce que l'islam autant que tamazight sont des facteurs d'unité et de cohésion du peuple algérien.» Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements