La nouvelle loi organique relative au régime électoral, stipulant que le candidat ne doit pas avoir des liens avec l'argent douteux et les milieux de l'affairisme, n'a pas été à la faveur de nombre de prétendants qui ont vu leurs candidatures rejetées par l'ANIE. L'enquête et la vérification des listes des candidats à la candidature pour les élections locales, prévues le 27 novembre prochain, a empêché de nombreux prétendants de se présenter. Parmi eux, on retrouve des maires et des élus en fonction, d'anciens députés, élus et autres hommes d'affaires. Un grand ménage, jamais enregistré dans la wilaya de Mostaganem. Selon nos informations, cette opération «nettoyage» a touché quelque 200 candidats. La nouvelle loi organique relative au régime électoral, à savoir l'article 184 qui stipule que le candidat ne doit pas avoir des liens avec l'argent douteux et les milieux de l'affairisme, et pour son influence directe ou indirecte sur le libre choix des électeurs, n'a pas été en leur faveur ; cela dit, cela ne les a pas empêchés d'introduire des recours, selon l'article 183 du code électoral. «Les partisans de la transhumance politique (nomadisme politique), qui ne courent que derrière leurs intérêts, ont eu leurs comptes. Ils ont été exclus des listes» s'enthousiasment de nombreux citoyens. On a appris également que 132 listes APC, 11 listes APW, des partis politiques ont été déposées. Coup dur pour les partis politiques, à l'instar du FLN, RND, MPS et le mouvement El Bina : ils se plaignent du rejet de leurs candidats. A l'heure où cet article est mis sous presse, les statistiques définitives n'ont pas encore été communiquées par l'instance compétente locale, l'ANIE. Advertisements