Après Jours de cendre et El Achiq, le réalisateur Amar Si Fodil, marque un retour retentissant avec un bon polar intitulé « Le Sang des loups ». L'avant-première a été étrennée, jeudi soir à la salle Ibn Zeydoun, à Alger. Le Sang des loups d'Amar Si Fodil est une coproduction regroupant le centre algérien de développement du cinéma (CADC) et la société Mycène Production avec le soutien du ministère de la Culture et des Arts. Le Sang des loups met en vedette Youcef Sehairi, Mourad Oudjit, Abdelkrim Beriber, le regretté Mohamed Djouhri, dit "Djo" -d'ailleurs le film lui est dédié-, Aziz Boukerouni, Ahmed Benaïssa, Zahra Doumandji, Omar Zaoudi... Le pitch ? C'est l'histoire de Khaled, un jeune inspecteur de police qui fait une tentative d'infiltration au sein d'une bande de trafiquants de drogues, d'armes et d'œuvres d'art. Son objectif est de récupérer un vase d'une grande valeur historique. Au cours de l'enquête, le plan de la police échoue, et l'inspecteur Khaled est démasqué par son contact. L'histoire prend une autre tournure avec l'apparition d'autres éléments de l'enquête et sans le vouloir, Kamel et Myriem les meilleurs amis de l'inspecteur Khaled se retrouvent impliqués dans l'enquête et ainsi ils risquent leurs vies... Le réalisateur Amar Si Fodil, avec Le Sang des loups, a réussi l'exercice de style du polar, du film policier. Il démontré un tour de main (et de manivelle) donnant de la fluidité et puis cette teneur digeste à la trame du film. Pas du tout rébarbative. Plutôt présentant du ressort, créant une atmosphère à la texture « glauque » et crépusculaire... Advertisements