Louable initiative que vient de prendre le département ministériel du Dr Djamel Ould Abbès pour la première fois. En effet, la direction générale de la solidarité nationale vient d'organiser un séminaire national de formation à Tipaza au profit des directeurs des établissements spécialisés fraîchement désignés par le ministère de la Solidarité nationale et de l'Emploi. Il s'agit d'une formation sur la lutte contre la maltraitance des enfants des établissements spécialisés. En Algérie, on y trouve plusieurs centres tels que, le centre national de rééducation, le foyer pour enfants assistés, le centre médico-psycho-pédagogique, l'école pour sourds-muets, l'école pour jeunes aveugles, le Service d'observation en milieu ouvert (SOEMO). Les directeurs stagiaires bénéficient de cette formation avant de participer à un autre séminaire de formation sur la gestion administrative des établissements. Les futurs chefs des établissements spécialisés doivent, à leur tour transmettre tous les aspects pédagogiques à l'ensemble des employés des établissements spécialisés, afin de pouvoir s'adapter aux diverses situations pour éduquer et mieux accompagner les pensionnaires de ces établissements sans violence. L'encadrement de ce séminaire national de formation a été assuré par des membres suisses de l'ONG, Terre des Hommes, expérimentés et ayant déjà encadré des stages de formation dans d'autres pays, tels que la Palestine à titre d'exemple. Lors de ce séminaire de formation, tous les types de maltraitances ont été abordés. Selon les deux psychologues de la direction générale de la solidarité nationale présentes à cette rencontre, les abus sexuels, le travail et l'exploitation des enfants, les mauvais traitements physiques et psychologiques contre les enfants, la violence sexuelle, la pédophilie, la définition des maltraitances et le rappel des droits de l'enfant, autant de points évoqués et ayant fait l'objet de débats durant ce stage de formation. La direction générale de la solidarité nationale a mis en place un autre projet relatif au Samu enfance sociale, une autre action pour atténuer les souffrances des enfants qui sont devenus victimes et proies faciles des situations sociales très difficiles que rencontrent beaucoup de familles dans ce contexte impitoyable de violence. Enfin, il y a lieu de signaler le comportement indigne de la prétentieuse algérienne, représentante officielle de l'ONG Terre des hommes en Algérie, croyant bien faire, a d'abord exigé une autorisation, par nous ne savons de quelle institution, ensuite elle a mis en garde les Suisses chargés de l'encadrement de ce séminaire de formation : « Vous savez , il faut faire très attention aux journalistes algériens, on ne sait jamais ce qu'ils vont écrire et ce qui va se passer pour vous après. Il faut les éviter », leur recommande-t-elle. Ce langage spontané d'un temps révolu a terrorisé les encadreurs suisses, qui ont totalement changé d'attitude, et ne pouvaient plus répondre aux questions sur les maltraitances des enfants dans les établissements spécialisés et nous citer les exemples des pays, les cas de violence et de maltraitance qui ont tendance à se répandre ces dernières années, enfin les solutions les plus efficaces à entreprendre, pour soulager ces enfants traumatisés par la maltraitance.