Les brigades de cybercriminalité, de phishing (hameçonnage), notamment judiciaire au niveau du commissariat central Colonel Amirouche, à Alger, ne cessent d'appeler les citoyens algériens à faire preuve de prudence et surtout de vigilance quant aux fake news à la teneur mensongère, insidieuse et fallacieuse en les diffamant et portant atteinte à leur dignité et autre réputation en les «accusant» de faire l'objet de poursuites judiciaires pour avoir consulté des sites pédopornographiques... A dessein, pour une escroquerie d'un nouveau genre via internet, et ce, depuis une adresse mail, un message électronique soi-disant émanant et arborant l'en-tête d'Interpol et de la Gendarmerie nationale française, ce ne sont, en fait, que des fake news, un spam, un message fictif et piégeur. Une usurpation malveillante, jouant sur les craintes, les tabous, l'intimidation, la manipulation, voire l'angoisse de la victime, l'ingénue, pour le forcer à céder au chantage et payer des centaines d'euros. C'est le nouveau filon et mode opératoire de la cybercriminalité utilisé par les escrocs en ligne. Ainsi, au commissariat central Colonel Amirouche, à Alger, avons-nous rencontré ces «cyberpolicemen» investiguant et traquant les fake news touchant l'honneur des citoyens. Ce sont des commissaires et à leur tête un officier supérieur – d'ailleurs celui qui mène l'enquête est... une femme, une «limière», mère de famille et très compétente – rompue au travail de terrain, enquêtant sur deux, trois affaires de front – à la riposte de telles attaques du cyberspace algérien. Interpol ne contacte jamais directement de particuliers A la première plainte, alerte d'un citoyen paniqué et inquiet, ils lui répondent avec diligence et précision en le rassurant, car ils sont au fait et à l'affût de cette nouvelle forme d'arnaque et escroquerie via le net. D'où ce travail de sensibilisation pédagogique exhortant les citoyens, à travers une campagne de sensibilisation initiée par la DGSN (Direction générale de la sûreté nationale), à faire preuve encore une fois de prudence et vigilance face à cette «menace fantôme», les fake news et avoir le bon réflexe : ne surtout pas répondre au mail fictif et usurpateur et signaler cette tentative d'escroquerie au commissariat ou poste de police le plus proche. Déjà, sur la page de garde d'Interpol, en ce qui concerne ces fake news frauduleux, ce phishing et duperie, ce communiqué qui avertit : «Avez-vous reçu un courriel émanant soi-disant d'Interpol ? Attention ! C'est forcément une escroquerie. Ne vous laissez pas abuser : Interpol ne contacte jamais directement de particuliers, ne demande jamais d'argent à personne et ne vous invitera jamais à transmettre vos informations bancaires ou à effectuer un virement. Nous savons que des messages utilisant abusivement le nom d'Interpol circulent. Sous ce nom, qui est un gage de sérieux et de légitimité, ces messages ont généralement pour objet de vous convaincre d'envoyer de l'argent aux escrocs. Ne vous fiez pas aux logos ou aux noms qui semblent officiels dans des lettres ou des courriels. Ces messages sont des faux.». K. Smail Appel : 15 48 Advertisements