Comment qualifier la campagne électorale pour les communales et les APW sinon qu'elle est l'une des plus ternes et timides qu'on ait vécues durant toute une décennie. Point d'emballement, point d'engouement, point d'enthousiasme. Les citoyens, aussi bien à Oum En Bouaghi, qu'à Aïn Beida, Meskiana, Aïn M'lila ou ailleurs ne semblent pas accorder beaucoup de crédit aux élections du 27 novembre. Alors que le rendez-vous approche à grands pas, les candidats que ce soient ceux des APC ou qui briguent un siège à l'APW sont moins visibles qu'à l'accoutumée. Même l'affichage ne suit pas. D'ailleurs, on l'a constaté, cette opération censée faire connaître les candidats s'est faite dans le désordre et l'anarchie, comme lors des scrutins passés. Des affiches collées partout sans respect pour l'environnement sont de suite arrachées et déchirées par les passants. Seules échappent celles confiées aux cafetiers ou aux tenants de magasins. Interrogés, certains citoyens se disent blasés par les locataires des précédentes APC. «Nous n'avons pas assisté à des changements sensibles et visibles dans notre commune», disent certains. D'autres nous confient qu'ils n'ont cette envie d'aller faire le devoir électoral. A ce rythme, faut-il s'attendre à ce qu'il y ait des bousculades devant les centres de vote comme ce fut un temps pas très lointain ? Toujours est-il, il faut attendre le jour J pour se faire une idée sur le scrutin. Et au vu de la pléthore des candidats, impossible de faire un pronostic fiable. Les candidats qui tireront leur épingle du jeu ne seront connus qu'après l'opération du dépouillement. Attendons pour voir. Advertisements