Ascenseurs souvent en panne, même si une exception a été faite, il y a quelques mois lors de la visite du wali au centre, pour rétablir le fonctionnement de l'un des deux ascenseurs, la saleté et seulement deux femmes d'entretien pour tout le centre en question, et de surcroît abritant cinq (hauts) étages et une centaine de marches d'escalier, insécurité, des robinets et des chasses d'eau souvent à sec, ce qui rend les sanitaires infectes et exhalant les mauvaises odeurs de loin, des eaux qui suintent un peu partout à cause des infiltrations et d'un flagrant problème d'étanchéité. Voilà les problèmes qui caractérisent le centre depuis plusieurs années, et qui ne cessent de perdurer dans le temps, et ce, en dépit de nombreux écrits officiels adressés aux autorités compétentes. Le propriétaire des lieux, soit l'ENPI (ex-eplf) trouve le prétexte de non- paiement des charges par les occupants des lieux. Mais ces derniers jugent que payer les charges à l'ENPI, c'est carrément jeter de l'argent par les fenêtres à cause de «la défaillance de cette entreprise». «L'ENPI n'assume jamais ses engagements. Bref, elle est carrément démissionnaire», insiste-t-on. Situé à l'intérieur du centre des affaires, le centre médico-social (CMS) de Sonatrach se détériore de jour en jour. Pire, des infiltrations d'eau risquent d'endommager le laboratoire d'analyses médicales. «Regardez vous-même l'état des plafonds. C'est un danger pour notre activité et notre matériel. En plus, on s'amuse souvent à faire un remue-ménage pour éviter la détérioration des équipements et matériel», témoigne, sur les nerfs, le premier responsable du CMS. Malheureusement, ce CMS n'est pas le seul qui devient «submergé» par les eaux à chaque averse. C'est pratiquement la majorité des locaux qui en souffre. À travers une pétition envoyée à l'ENPI et au wali de Blida, les signataires exigent la prise en charge de leurs doléances, faute de quoi, un mouvement de protestation sera déclenché à l'intérieur du centre, le 26 décembre. En voulant avoir le son de cloche du directeur de l'ENPI de Blida, ce dernier était absent. Mais des échos font état de prérogatives quant à la gestion du centre. Comme par exemple le paiement, par l'ENPI, de la facture de l'électricité des parties communes du centre afin de rétablir le courant électrique interrompu par les services de Sonelgaz faute de paiement. Une source atteste que ce dernier doit être effectué par la direction générale de l'ENPI du moment que tout est centralisé à la DG. Mais aucune suite de la DG à ce jour…. Pendant ce temps-là, les occupants du centre ne cessent d'être des otages de la mauvaise gestion de l'ENPI… Ils ne peuvent même pas aller aux sanitaires, faute d'eau et d'éclairage… comme au Moyen Age ! Advertisements