Rénové à coups de milliards, l'aéroport du 8 Mai 1945 de Sétif reste fermé au trafic aérien, au grand dam de ses usagers s'expliquant mal cet état de fait. La crise sanitaire mondiale passant ces derniers temps au stade 5, suite à l'apparition du variant Omicron qui serait moins dangereux que Delta, n'a pas empêché le déplacement des biens et des personnes. La pandémie est paradoxalement à l'origine de la croissance économique et des échanges commerciaux mondiaux. Elle a aussi impacté le trafic de bon nombre d'infrastructures aéroportuaires alors que chez nous, le trafic est en rade. Ce «temps mort» n'est bénéfique pour personne. Il porte préjudice aux trésoreries des entreprises de gestion, lesquelles font sans nul doute face à un incommensurable manque à gagner. Il occasionne une multitude de désagréments aux voyageurs contraints, la mort dans l'âme, d'avaler des centaines de kilomètres pour prendre un avion, avec en sus des frais supplémentaires et les dangers de la route. Pour une multitude de raisons, le cas de l'aéroport de l'antique Sitifis est édifiant. Après des mois de travaux, l'espace est opérationnel depuis mars dernier. Faisant peau neuve, l'infrastructure attend impatiemment la visite du ministre des Transports et la reprise du trafic. Ne disant pas son nom, cette «mise en veilleuse» n'arrange personne, notamment l'Entreprise de gestion des structures aéroportuaires (EGSA), devant prendre son mal en patience pour amortir et rentabiliser des investissements de plus de 300 millions de dinars. Retrouvez l'intégralité de nos articles sur la version papier Advertisements