Décidément, l'Entente de Sétif n'en finit plus avec les frasques, les contre-vérités. Il a suffi que les partenaires de Karaoui prennent le dessus sur le CSC pour que certains «dirigeants» sortent la tête de l'eau, osent inventer un nouveau monologue et faire comme si de rien n'était. Pour rappel, Nabil Kouki qui a consommé toutes ses cartes, annonce au lendemain du «naufrage» du 5-Juillet sa démission. Pour ce faire, il a choisi les ondes de la radio tunisienne Mosaïque. Ce détail n'a pas offusqué outre mesure les «dirigeants» de l'Entente. Pour ne pas parler de son échec puisqu'il n'a pas gagné le moindre titre en trois ans d'activité à Sétif, le patron de la barre technique de l'ESS s'est caché derrière le problème financier. Ledit problème n'est toujours pas réglé. Un tel alibi tombe à l'eau. Au lieu de rendre compte à leurs supporters tenus à carreau, les «dirigeants» ne soufflent mot des tractations en coulisses. Sachant qu'ils ont non seulement évoqué la question du limogeage de Kouki, mais pensé à le remplacer par Frogger, l'ex-coach de l'USMA – ancien employeur de certains «dirigeants» de l'ESS otage des marchands de rêves. Afin de préserver ses intérêts et empocher son dû estimé à 5 milliards de centimes, l'équivalent de dix mensualités, le technicien tunisien change son fusil d'épaule. Il opte pour un congé de maladie fictif. N'ayant pas les moyens de leur politique ni le sou pour «remercier» leur entraîneur, les «dirigeants» du club acceptent le diktat de leur salarié négociant en position de force. Au lendemain du derby de l'Est, Kouki n'a pas assuré la reprise. Avant de mettre en sourdine son «congé de maladie», le technicien tunisien a tenu à mettre les points sur les «i» avec les «dirigeants» qui n'osent pas dire la vérité à leurs supporters et affronter une certaine presse. C'est possible de maquiller la triste réalité pour un jour, il est en revanche impossible de dissimuler les faux castings de Loumity et de certaines recrues de l'intersaison. La non-gestion d'une institution malmenée n'est pas un secret. Dire le contraire serait se mentir. Cela étant, Kouki a certes repris le travail dimanche, mais les gros problèmes dans lesquels patauge l'ESS à l'agonie, ne peuvent être camouflés par une ruineuse fuite en avant. Bref, le onze sétifien qui a trouvé vendredi les ressources pour se relever ne devrait pas trébucher une fois de plus aujourd'hui à Alger où il est attendu de pied ferme par un talentueux PAC revigoré par son dernier succès à Medéa. Trouvant à chaque fois du mal à contrer les formations conduites par Cherif El Ouazzani, l'Aigle noir joue le moins que l'on puisse dire gros cet après-midi... Advertisements