Aventis Pharma Algérie a décidé de lancer un large programme de développement du dépistage du diabète en axant sur la sensibilisation, l'éducation et le soutien de cette frange de malades. Le laboratoire a mis à la disposition de la communauté médicale dans un premier temps 12 000 bons de glycémie à jeun gratuits. Cette opération a été lancée début juin et a reçu un accueil enthousiaste de la part des différents partenaires (médecins, laboratoires d'analyses, patients). L'objectif est de « contribuer concrètement à l'effort national d'amélioration de la prise en charge de la maladie diabétique mais également au développement d'une culture du dépistage du diabète auprès des médecins et sujets présentant un ou plusieurs facteurs à risque : symptomatologie évocatrice (amaigrissement, augmentation anormale du volume des urines, grande soif ), surpoids, parent au 1er degré diabétique, hypertension artérielle, cholestérol HDL bas ou triglycérides élevés, toute femme ayant accouché d'un enfant pesant plus de 4 kg et appartenance à une ethnie à risque ». D'une manière générale, c'est lors d'une banale analyse de sang qu'une personne découvre qu'elle est atteinte du diabète. Les mauvaises habitudes alimentaires, associées à un manque d'exercices physiques réguliers, contribuent au développement de cette affection. Le diabète de type 2 se révèle souvent de manière tardive car les symptômes de la maladie restent discrets. Il est évalué, en Algérie, selon les données du ministère de la Santé, à près de 850 000 cas dont la moitié n'est pas diagnostiquée. Elle reste ainsi exposée à des complications graves et souvent irréversibles car la maladie évolue de façon silencieuse sans que le traitement adéquat soit instauré : des problèmes de vue (rétinopathie), des lésions au niveau des reins (néphropathie), des lésions au niveau des pieds et des problèmes cardiovasculaires.