Inaugurée le 10 juillet 2002, selon des normes approuvées par la commission pluridisciplinaire de certification (wilaya, APC, Protection civile, DJS), la piscine champêtre de Boussouf, qui s'étale sur 16 m de long et 8 m de large, est actuellement maintenue en état de jachère. Et ce, après avoir connu la saison dernière son heure de gloire avec, pour le seul mois d'août, un pic frôlant les 180 baigneurs/jour, en plus des 2600 visiteurs (pour la plupart des familles qui résident dans les cités avoisinantes : Boussouf, Zaouèche, 5 Juillet 1962, Boudjenana, 20 Août 1955 et Filali) répertoriés pour la même période. Ils venaient profiter du cadre bucolique de l'esplanade entourant ce bassin et du décor ombrageux nourri par les palmiers doums au branchage ample et fourni qui assiègent plaisamment la cafétéria (à l'arrêt elle aussi) édifiée juste à proximité. Ce bassin est doté d'un système de renouvellement continu de l'eau d'une capacité de 40 m3/heure. L'eau, qui est sujette à des analyses ponctuelles de la qualité et du chlorage dont cette piscine demeure tributaire pour recevoir l'aval des autorités qui débloquent l'autorisation d'activité, « a toujours été d'une qualité irréprochable car étant tout bonnement potable », selon les dires du responsable en charge de son fonctionnement. Et d'ajouter : « Le bassin est doté de deux systèmes de filtrage de poche et subissait jusqu'ici, de manière quotidienne, les opérations de balayage dont nous nous faisons un point d'honneur de respecter rigoureusement. La meilleure preuve, s'il en est, c'est que tout au long de la saison estivale écoulée, l'on n'a jamais relevé le moindre cas suspect de conjonctivite ou de dermatite, chez les baigneurs. » Dotée d'une douche dite de « préplongeon » et de vestiaires, la piscine était encadrée par des sapeurs-pompiers, plongeurs-maîtres nageurs, de l'unité qui lui est attenante, et ce, pour les trois moments d'accès (petits, grands, familles), Actuellement cette imfrastructure est à l'arrêt, pour une sombre histoire d'homologation qui tarde à venir et dont les responsables « ne saisissent guère la portée ni les tenants ni les aboutissants ». Cependant, ce sont des milliers de riverains qui sont privés d'une aire qui rendait d'immenses services à la collectivité telle qu'elle était gérée jusqu'à présent des personnes qui se disent « prêtes à y passer la nuit s'il le faut, pourvu que notre piscine rouvre ses portes le plus tôt possible, pour le seul et unique plaisir des petits et des grands. »
