Le nommé B.D., âgé de 25 ans, agent de sécurité dans une école située à proximité de la cité El Istiklal, sise au cœur de la nouvelle ville Ali Mendjeli, a été agressé à l'arme blanche. L'incursion punitive orchestrée par trois jeunes habitants de cette mégapole où, nous a-t-on affirmé, les règlements de compte expéditifs sont monnaie courante, ont valu à ce jeune agent de sécurité, qui ne faisait que son job, six points de suture suite aux lacérations occasionnées par des coups de couteau et une incapacité de travail de 15 jours accordée par le médecin légiste du CHUC au vu de son état qui présentait, par ailleurs, divers hématomes. Durement affecté par cette agression qui a visé ce jeune employé issu du filet social, le personnel de cet établissement scolaire a manifesté son soutien à la victime en décidant, entre autres, de marquer un arrêt de travail de plusieurs heures en signe de protestation. « Une action qui devrait attirer l'attention de la direction de l'éducation sur le climat d'insécurité qui règne à l'intérieur et aux abords de cet établissement », espère le personnel, toutes catégories confondues. D'après les informations recueillies, la victime de cette agression aurait refusé, dans le courant de la matinée, l'accès au bureau du chef d'établissement à un jeune enfant accompagné d'une proche, conformément aux consignes données par sa hiérarchie. Malheureusement, ce banal incident allait dégénérer contre toute attente dans l'après-midi de la même journée et prendre des proportions démesurées comme en témoigne la violence de la « punition » infligée à l'agent de sécurité qui venait de bénéficier de ce poste et d'une allocation forfaitaire de 3000 DA conformément aux textes régissant le dispositif du filet social. Toutefois, nous précise-t-on, ce dernier n'aurait pas été jusqu'au bout de la procédure engagée dans des cas de figure similaires, de crainte d'éventuelles représailles fomentées par les proches de ses trois agresseurs.