Un des tableaux de Ladjouad, pièce maîtresse du dramaturge algérien Abdelkader Alloula, a été joué, jeudi, par des élèves du lycée Lotfi. La version interprétée sur la scène du CCF par une dizaine de jeunes comédiens, est le fruit d'un travail effectué avec leur professeur de français, M. Nayer. Une belle manière de rendre hommage à l'homme de théâtre assassiné en 1994. Au delà de l'apport pédagogique, cette initiative a amusé le public du même lycée qui s'est régalé d'un spectacle qui a respecté non seulement la forme et ses techniques de narration mais aussi la symbolique profonde de la pièce. La traduction française ne fait, cependant, pas apparaître un aspect du texte relevé par certains critiques. Le passage mettant en scène l'institutrice donnant un cours en se basant sur le squelette de Âkli est émouvant aussi parce qu'il démontre qu'avec une langue accessible à tous, on peut transmettre un savoir scientifique.