Si le grand prix en sabre féminin qui se déroule du 30 avril au 2 mai à Alger a réussi à regrouper 12 nations ayant engagé 51 athlètes, il n'en est pas de même pour la Coupe du monde sabre masculin, qui n'a intéressé que 3 pays, à savoir l'Italie, le Qatar et l'Algérie avec un total de 15 tireurs. En reprenant dans le détail les explications, nous saurons que la Coupe du monde qui ne donne droit qu'à la candidature à la catégorie A n'a pas attiré grand monde. Aussi, faut-il souligner que cette défaillance est partagée aussi bien par le MJS qui a tardé à donner son aval et les moyens pour l'organisation de ces deux compétitions que par la Fédération algérienne d'escrime (FAE) qui n'a pas employé l'énergie nécessaire pour faire appel à un minimum requis de participants. Toutefois, il faut retenir que cette Coupe du monde est un test pour les Algériens qui souhaiteraient inscrire cette compétition d'Alger dans le calendrier international de la FIE. Côté croisement de fers, les 15 athlètes engagés sont qualifiés sans passer par le premier tour et sur les 5 Algériens, il y aura d'emblée quelques-uns qui arriveront au moins en quarts de finale. en ce qui concerne le grand prix, les 12 nations participantes sont la Russie, la France, l'Italie, la Pologne, la Chine, la Hongrie, la Grande-Bretagne, l'Allemagne, l'Ukraine, le Nigeria, l'Azerbaïdjan et l'Algérie. Le premier tour qui s'est déroulé samedi a donné les 16 qualifiées et les 3 Algériennes Ferguene Mounira, Boudab Widad et Benkhenouche n'ont eu aucune chance, puisqu'elles se sont classées au bas du tableau.