Venu ans son avion privé sans le ministre du Tourisme dont le nom allait être dans la soirée rayé de la liste du gouvernement remanié, le propriétaire du groupe Pharaon était accompagné d'un représentant du même ministère. Il venait visiter le site de Bouzedjar dans l'objectif de prendre option sur sa station balnéaire de 400 ha dont 114 constructibles. Après s'être engagé dans un partenariat à hauteur de 35% dans la cimenterie de Beni Saf, le Dr Pharaon a fait part de son désir de prendre en charge l'aménagement de la ZET, une zone dont l'étude d'aménagement vient d'être achevée et dont les travaux d'exécution devraient commencer avant la fin de l'année sur le budget de l'Etat. Séduits par le site, les Saoudiens ont fait la moue devant les projections de l'étude d'aménagement parce qu'elle ne correspond pas à leurs vues dans la perspective de mieux placer leurs réalisations. Ils imaginent une meilleure situation des treize villas haut standing qui doivent être vendues de façon à obtenir un premier amortissement de leur investissement, cela pour que sa rentabilisation ne soit pas entièrement échelonnée. Les Algériens ont indiqué que si la question de la cession pose problème parce qu'il est d'abord question de concession découlant d'une certaine politique du tourisme, ils ont cependant indiqué, au regard de l'investissement projeté par les Saoudiens, qu'ils sont prêts à étudier toutes les propositions lors de la négociation. Néanmoins, à la visite du site voisin de Sbiat, de l'autre côté de la montagne, à l'abri du cap Figalo, les Saoudiens n'ont pu cacher leur éblouissement face à ce qu'ils ont découvert. Sur les 180 ha d'espace encore à l'état sauvage, 7 sont aménageables.