Près de cinquante maisons d'édition et de librairies sont présentes au cinquième rendez-vous du Salon national du livre, inauguré hier, à la Bibliothèque nationale du Hamma (Alger). Organisée par cette dernière et le Syndicat national des éditeurs de livres (SNEL), cette édition, qui ouvre ses portes au public aujourd'hui, se poursuivra jusqu'au 13 mai. Aménagés sur deux étages et 500 m2, les exposants proposent de nombreux livres et ouvrages destinés à un large public, tous âges confondus. Et si, au premier coup d'œil, il semble bien que le livre de cuisine et celui pour enfants se disputent la vedette, l'histoire, la littérature, la bande dessinée, les livres de théologie et les ouvrages techniques ne sont pas négligeables dans cette manifestation qui sera différente des précédentes. Notamment par la décision des organisateurs d'évaluer le goût du lectorat, en sélectionnant les livres les plus vendus : nous disposerons, pour la première fois, d'une palette de statistiques sur la fréquentation du lecteur. Lors de la traditionnelle « cérémonie » d'inauguration, Mme la ministre de la Culture, Khalida Toumi, le directeur de la BN, Amine Zaoui, et le directeur du SNEL, Mohamed Tahar Guerfi, ont insisté sur l'importance de maintenir cette tradition, dont le principal objectif est de fêter le livre. En marge du salon, de nombreuses conférences-débats sont programmées. La première, prévue cet après-midi, se penchera sur une grande figure de notre histoire, Massinissa, dont un film sur son parcours sera projeté. Cette cinquième édition du Salon du livre national se distinguera, sans doute, par la diversité des thèmes qui seront abordés tout au long du rendez-vous. Evidemment, puisque le livre est la vedette de cet événement, on lui accordera également de nombreuses tables rondes. Il est également prévu un Salon de la revue de la pensée contemporaine, qui sera inauguré le 11 mai prochain. Aussi, une exposition danoise sera inaugurée le dernier jour. Elle concernera le centenaire de l'auteur des légendes Hans Christian Andersen (1805-1875), à qui on doit, entre autres, Les fleurs de la petite Ida, Une rose de la tombe d'Homère et Le goulot de la bouteille.