Neuf ligues ont été représentées par 140 athlètes âgés de 15 à 55 ans au championnat national de tir sportif qui s'est déroulé du 4 au 6 du mois courant au stand de tir qui abrite la ligue de Djelfa, organisatrice de cette manifestation sportive très attendue par la population de la capitale de la steppe. Au terme d'une compétition de haut niveau, selon des spécialistes, les djelfaouis ont raflé les médailles d'or de l'ensemble des disciplines double trap, fosse olympique et skeet. Pour la première discipline, la médaille d'or est revenue à Abderraouf Belabiod, âgé de 20 ans. Les médailles d'argent et de bronze sont revenues à Bencherif A. et Benaâdja A. Pour la deuxième discipline, la médaille d'or a été décernée au jeune Abdelmoutalib Belabiod âgé de 15 ans et qui a également reçu le prix du plus jeune participant. Les 2e et 3e médailles reviendront respectivement à Benbouzid Lemkhlet et Ahmed Ghoul. Ahmed Bkhiti est le médaillé d'or pour la 3e discipline. Djamel et Madjid Ferrat sont classés 2e et 3e. Le prix du vétéran a été remis à Mohamed Hamadouche âgé de 70 ans. Les heureux gagnants des médailles d'or sont formés par la ligue de Djelfa. Il convient de rappeler que le stand olympique de Djelfa est le premier à avoir été homologué aux normes de l'International Shooting Sport Federation (ISSF), selon le président de la ligue qui nous a expliqué que les frais pour la réhabilitation du site ont dépassé le milliard de centimes. Cette coquette somme a été le prix à payer par lui-même pour pouvoir former les athlètes dans les meilleures conditions. Selon notre interlocuteur, la fédération nationale n'a pas fourni le moindre effort pour l'organisation du championnat (prise en charge des participants et fourniture d'armes).« Nous ne comprenons pas pourquoi le secrétaire général de la fédération fait tout pour nous exclure », nous a déclaré le président de la ligue qui a tenu à préciser qu'avec ou sans l'aide de la fédération nationale, il compte faire bénéficier les jeunes d'une formation à l'étranger et, ce, à ses propres frais. En tout état de cause, les contraintes et les malentendus n'ont pas empêché le bon déroulement du championnat, encore moins la joie des organisateurs et des champions lors de la remise des médailles par les autorités locales, à leur tête le wali.