M. Benbouzid a indiqué que 200 chefs d'établissements privés ont retiré le cahier des charges. 61 dossiers sont actuellement à la wilaya, 31 sont à l'étude au ministère de l'Education et 12 ont eu l'agrément. Le ministre a indiqué qu'il sera très intransigeant sur la question de l'enseignement en langue arabe et l'application des programmes nationaux. « Les responsables des écoles privées ont le droit d'augmenter les horaires de l'enseignement de la langue française, mais ils doivent respecter les horaires concernant l'enseignement de la langue arabe et nous sommes disposés à les aider », a-t-il souligné. A partir de l'année prochaine, a soutenu M. Benbouzid, tous les établissements privés qui ne respectent pas les critères avancés vont disparaître. Citant l'école saoudienne, M. Benbouzid indiquera que l'Algérie a de très bons rapports avec ce pays, mais en Algérie les Saoudiens doivent respecter les lois de notre pays. « Si cette école continue à se baser sur le programme saoudien, ses portes sont ouvertes uniquement aux ressortissants étrangers et les Algériens n'auront plus le droit de s'inscrire au sein de cet établissement. C'est la nouvelle réglementation », a souligné M. Benbouzid qui estime que le programme national doit être suivi dans tous les établissements destinés aux Algériens.