Le profond malaise qui a caractérisé, cette année, l'ensemble des départements, instituts et résidences du centre universitaire de Saïda, s'est traduit par des séries de mouvements de grève et de protestation qui n'ont cessé de se multiplier en raison des conditions défavorables de formation et de prise en charge des étudiants. L'avalanche des plates-formes de revendications communiquées au bureau de la presse par les différentes organisations estudiantines, fait le plus souvent état de problèmes conflictuels entre responsables de résidences et d'instituts et étudiants. A tout le moins, le statu quo demeure et les problèmes perdurent. Ces derniers temps, des étudiants du centre auraient protesté contre la dégradation de leur situation, demandant ainsi la dissolution du conseil scientifique du centre et le départ du directeur de l'institut des sciences juridiques et administratives. Ils déplorent l'insuffisance criante en matière d'ouvrages de référence et de documentation au niveau de la bibliothèque du centre. Ils souhaiteraient également l'ouverture d'un amphithéâtre au niveau de l'institut des sciences économiques. Les étudiants contestataires menacent de monter au créneau si rien n'est fait pour satisfaire leurs revendications.