Une journée d'étude sera organisée aujourd'hui par le ministère de la Poste et des TIC au siège du ministère elle sera consacrée à la technologie Wi-Fi. Amar Tou, ministre du secteur, présidera la cérémonie d'ouverture. Le Wi-fi, abréviation de Wireless Fidelity, désigne les réseaux locaux sans fil d'un débit théorique maximum de 11 Mbps et d'une portée variable en fonction de la distance. Ces réseaux sont interopérables avec les autres normes de réseaux locaux sans fil. Les liaisons sans fil sont très réglementées. Il y a encore peu de temps, il fallait être opérateur de télécommunications pour déployer des liaisons hertziennes. Aujourd'hui, on peut utiliser le Wi-Fi plus librement, par exemple, dans les lieux de passage. Cette technologie permet de partager un accès internet dans les établissements scolaires qui ne possèdent pas de précâblages, une accessibilité de l'information médicale pour les médecins en milieu hospitalier et le réseau des entreprises reste à portée de main. Le Wi-Fi permet aussi de partager un accès internet pour tout un immeuble ou tout un quartier. Deux principaux marchés sont identifiés : les hot spots (points de connexion) et les projets de développement local. Le principal grief formulé à l'encontre du Wi-Fi est la sécurité. On reste méfiant sur cette norme qui permet à n'importe quel ordinateur doté d'un kit spécifique de se connecter à un réseau. Des systèmes de protection et de sécurité existent, pour l'essentiel sur les points d'accès et la carte, mais ils ne sont pas toujours activés. On cite notamment, dans le cas d'informations non sensibles, l'engorgement volontaire ou l'utilisation du réseau comme fournisseur d'accès