Les travaux du séminaire maghrébin sur « Les approches gouvernementales et non gouvernementales sur la question femmes et médias » ont été sanctionnés par la déclaration de Tunis. Les congressistes ont tout d'abord dénoncé l'interdiction pour l'ATFD d'organiser cette rencontre dans une salle publique et les atteintes aux libertés en Tunisie. Elles ont également déploré l'acharnement des autorités tunisiennes contre les avocats tunisiens et l'emprisonnement de journalistes dans les trois pays ainsi que l'enlèvement d'autres en Irak. La déclaration dénonce aussi le non-accès des femmes militantes tunisiennes aux médias et appelle les autorités des trois pays à lever les réserves émises dans la ratification de la CEDAW et la non-ratification de la charte arabe qui remet en cause tous les acquis des femmes. Les signataires de la déclaration exigent le libre accès des femmes aux médias ainsi qu'aux nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC).