Durant deux jours, la ville de Sidi Bel Abbès a baigné dans ses ordures, affichant un spectacle hideux. Les Bélabésiens ont, en effet, assisté, médusés et presque impuissants, à une dégradation effrénée de leur cadre de vie, déjà loin d'être convenable, du fait du débrayage décidé par les éboueurs et les employés du parc communal. Un bras de fer qui vient de connaître un dégel suite aux négociations engagées durant le week-end entre les communaux et les responsables de l'hôtel de ville. Selon des sources syndicales, la grève des éboueurs et des employés du parc communal a été « différé » suite à l'action entamée en justice par le maire qui a remis en cause la légalité absence d'un préavis de grève de ce débrayage. Pour rappel, la collecte des ordures ménagères, qui n'a pas eu lieu durant deux jours, et au-delà du risque que cela comporte pour la santé des citoyens de la ville de Sidi Bel Abbès, a remis sur le tapis les revendications formulées par les communaux depuis plusieurs mois. La section syndicale des travailleurs de l'APC avait pourtant mis en garde les responsables de l'administration communale ainsi que le maire quant aux conséquences que peut entraîner la décision de maintenir en poste le chef de service du parc communal dont le comportement et « les abus » ont été à maintes reprises dénoncés.