C'est devenu un réflexe coutumier chez les walis nouvellement installés que d'annoncer la mise en branle de moyens matériels et humains pour éradiquer le phénomène de l'insalubrité dans les chefs-lieux de wilayas, du moins en atténuer les effets qu'elle induit aussi bien sur notre environnement immédiat que sur la santé des citoyens. Mokhtar Bentabet, wali de Sidi Bel Abbès, ne veut pas apparemment déroger à la sacro-sainte règle d'hygiène en vogue ces jours-ci à travers les grandes agglomérations du pays. A l'issue de deux journées marathons avec les directeurs d'exécutifs et les maires des 52 communes de la wilaya, mises à profit pour dresser l'état des lieux, il décidera de s'attaquer en priorité au manque d'hygiène et à la dégradation effrénée du cadre de vie des Bélabésiens. Une opération coup-de-poing a été ainsi décrétée en l'absence, toujours, d'une vision claire en matière de salubrité publique et d'un manque cruel de civisme dont font preuve certains « citadins ». Qu'à cela ne tienne, une commission conduite par le SG de la wilaya, et qui comprend le P/APC de Sidi Bel abbès, le directeur de l'environnement et le conservateur des forêts, doit recenser tous les points noirs de la cité de la Mekerra et établir un plan de travail consistant à réhabiliter les espaces verts et cibler les sites devant être reboisés, ainsi que la réfection des regards et avaloirs avec l'approche de l'hiver. Selon le chef de l'exécutif, les différents travaux d'embellissement et d'éradication des zones noires, particulièrement dans les quartiers périphériques, doivent être effectués en moins d'une semaine. Top chrono !