Les étudiants de l'université de Béjaïa, résidant à la cité Targa Ouzemmour, alertent les autorités universitaires sur la dégradation continue de leurs conditions de vie. Dans un rapport détaillé, ils font état du manque d'hygiène caractérisé par les fuites d'eaux usées dans certains blocs de résidence, un nombre de douches insuffisant, la présence d'une décharge d'ordures à proximité du restaurant, des chantiers permanents, source de désagréments... le tableau est davantage terni, souligne-t-on, par l'absence d'espaces verts. Le document dénonce par ailleurs une sécurité mal assurée : contrôle inexistant des entrées à la cité, à telle enseigne que « les lieux sont devenus un refuge idéal pour tous ». Le comité des étudiants signale par ailleurs le manque de transport notamment sur la ligne desservant le nouveau campus d'Aboudaou, situé à l'extérieur de la ville de Béjaïa. L'aspect social et culturel est également objet de contestation. On cite à ce propos la fermeture de la salle de connexion Internet et du foyer.