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Asma et le sujet d'arabe
BEF À Khemis Miliana
Publié dans El Watan le 12 - 06 - 2005

La jeune Asma a., 14 ans, candidate aux épreuves du BEF 2005 qui se sont déroulées au CEM Ibn Badis, à Khemis Miliana, a été évacuée d'urgence à l'hôpital de la même ville, après avoir perdu connaissance au moment de la dernière épreuve, celle de français.
Selon la mère, les médecins ont conclu à un choc émotionnel. En effet, la mère dira que l'état de sa fille « est directement lié à l'épreuve de langue arabe, puisque, c'est le seul brouillon que ma fille a caché à toute la famille ». Pour rappel, l'essai portait sur la narration d'un événement vécu par le candidat dans son enfance. Malheureusement, il se trouve que Asma a perdu son père, ex-intendant dans un CFPA, dans un attentat terroriste en 1994, perpétré dans la maison familiale à Chlef alors qu'elle n'avait que 4 ans. Dans son brouillon que la maman nous a remis, on peut lire notamment : « Peut-il exister un événement plus dramatique que celui de perdre son papa quand on est un tout petit enfant ? » Et plus loin : « La question qui m'obsède tous les jours est la suivante : L'assassin de mon père savait-il que sa victime était un père, un époux, un frère, un fils ? Le criminel avait-il seulement des sentiments ? » Les yeux embués de larmes, la maman interpelle la tutelle qui, selon elle, a une part de responsabilité dans le choix des textes. ligne par ligne, elle explique les mots qu'elle interprète à sa façon, ajoutant que des personnes de son entourage ont situé le texte de l'épreuve d'arabe dans un contexte politique. D'autres citoyens ont reproché au texte choisi d'être davantage proche de la philosophie que de l'esprit d'un enfant ou d'un jeune adolescent. Ajoutant qu'il fallait poser la question de façon à orienter le candidat à narrer un événement heureux. Des candidats interrogés affirmeront avoir choisi de raconter un échec scolaire ou un kidnapping (un élève de la même classe qu'Asma). Rappelons que les candidats du BEF 2005 ont pour la plupart vécu le drame des années de terreur dans l'un ou l'autre camp, comme l'a souligné le directeur du CEM Ibn Badis et chef de centre qui fera remarquer, à juste titre, que chaque établissement dans la wilaya de Aïn Defla a besoin d'un psychologue aussi bien pour les élèves qui souffrent de troubles du comportement, mais également pour le personnel éducatif. Et d'ajouter : « La présence d'un psychologue doit être permanente. » Poursuivant, il dira que le cas d'Asma peut paraître banal quand on ignore sa situation sociale. Par ailleurs, il regrettera que sa qualité de chef de centre l'a obligé à se conformer aux règlements, soulignant tout de même au passage l'absence du médecin ce jour-là, d'où la grande nervosité de la maman. En somme, cet incident interpelle toute la famille de l'éducation pour faire plus d'efforts en direction des enfants à Aïn Defla, et comme dira encore M. Arbouz : « Ce sont les générations montantes qui subiront les conséquences des années du terrorisme. » En fait, Asma n'est qu'un échantillon à Aïn Defla région martyre. Pour conclure, signalons que la paralysie faciale qui a affecté Asma est en train de s'estomper et tous espèrent sa réussite au BEF ou du moins son admission en 1re AS, car il faut signaler qu'Asma est une élève assidue et brillante.

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