Le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat dans la wilaya de Tlemcen a été donné hier au lycée Khawarizmi de Maghnia par le ministre de l'Education nationale. Sur les lieux, M. Benbouzid s'est déclaré « très satisfait des conditions dans lesquelles se déroulent les examens du baccalauréat. Cela se passe dans la joie. » La délégation ministérielle s'est, ensuite, déplacée au lycée Moufdi Zakaria pour s'enquérir de l'opération de correction des épreuves du brevet de l'enseignement fondamental (BEF). « Soyez justes dans la correction. Ne donnez aux candidats que ce qu'ils méritent », a-t-il dit à l'adresse des enseignants correcteurs qui avaient reconnu être bien pris en charge. Pour la première fois, a-t-on appris, les encadreurs dans les centres de correction viennent de plusieurs wilayas de l'ouest du pays. « C'est pour assurer plus de neutralité et de crédibilité aux examens », a précisé le ministre. Ce dernier a tenu à informer les autorités locales et de wilaya du dégagement d'un budget de 16 milliards de centimes pour la réhabilitation des établissements scolaires de la wilaya de Tlemcen (lycée, CEM et écoles primaires) : « Cette wilaya mérite tous les encouragements eu égard aux très bons résultats obtenus dans les examens du bac et du BEF. » Dans le même ordre d'idées, M. Benbouzid a indiqué que « Tlemcen va bénéficier de plus de 60 milliards de centimes. Cette enveloppe entre dans le plan quinquennal. Ce dont elle n'a pas bénéficié depuis 1962. » Puis se tournant vers les autorités locales, il dira : « Vous m'avez demandé 5 CEM, je vous en donne 12. » Dans l'après-midi, la délégation s'est rendue à Aïn Youcef pour s'enquérir de l'avancement des travaux d'un lycée, un montage financier du ministère de tutelle et de la wilaya. « Nous voulons construire au moins un lycée dans chaque commune », a souligné le ministre. Concernant les épreuves du bac à l'échelle nationale, 570 000 candidats ont été inscrits cette année dont 58% sont des filles. En plus de 142 handicapés, parmi eux 112 non-voyants et 638 étrangers considérés au même titre que les nationaux ainsi que des détenus.