Le ministre a réfuté toute idée d'une seconde session du baccalauréat. C'est au lycée Omar Ibn El-Khattab que M.Boubekeur Benbouzid, ministre de l'Education nationale, a donné le coup d'envoi des épreuves du baccalauréat 2003. Devant des candidats crispés par les épreuves et en état psychologique affecté le ministre a procédé à l'ouverture des sujets de l'épreuve de géographie. Après avoir prodigué quelques conseils pratiques sur un ton paternel et encouragé les élèves, le ministre a visité, plusieurs salles d'examen. Le ministre de l'Education nationale a mis à profit son passage dans la Ville des roses pour visiter l'unité de soin et de dépistage en matière de santé scolaire implantée au sein du lycée Ibn El-Khattab. Dirigée par deux médecins généralistes et une infirmière, cette unité de est dotée de divers équipements et matériels médicaux pour un suivi rigoureux de la santé de 3805 élèves, dont 1721 relevant de cet établissement secondaire. Le nombre de candidats inscrits dans la wilaya de Blida pour le baccalauréat, session de juin 2003, est de 12234 élèves, dont 1975 candidats libres. Un chiffre inférieur à celui de la saison passée qui était de 13292 ave aux de réussite de 30%. Cette année, 35 centres d'examen ont été répartis à travers les lycées des douze daïras de la wilaya. Accompagné des autorités locales, le minis-tre de l'Education s'est rendu au centre de correction régional, installé au lycée Ibn-Rochd, où il a discuté avec les correcteurs de leurs conditions de travail et de leur état d'esprit. A ce sujet, il a indiqué que son département «a fait de gros efforts financiers et matériels pour rassembler l'ensemble des conditions idoines au profit des correcteurs du baccalauréat». Le centre de correction de Blida prend en charge les copies des épreuves du bac des candidats des wilayas de Blida et de Médéa, soit au total 22 412 candidats. Les correcteurs sont au nombre de 706, encadrés par 10 responsables de commission et 23 responsables de commissions de délibération. Par la suite, le ministre s'est rendu dans la daïra de Meftah, la plus touchée par le dernier séisme, où il s'est enquis des conditions d'examen au lycée de la ville. En dépit du fait que les élèves étaient traumatisés, ils ont quand même été présents hier dans les centres d'examen. D'ailleurs, M.Benbouzid a déclaré être au courant des traumatismes subis par les gens de la région, mais a-t-il ajouté: «Ce n'est pas une excuse pour reporter les examens.» En outre, le ministre a rejeté toute idée d'une seconde session du baccalauréat, comme cela avait été demandé par des parents d'élèves de certaines wilayas du centre du pays.