L'hippodrome de Zemmouri a accueilli jeudi dernier une grande fête à l'occasion de la course annuelle du grand prix du Président. Les citoyens, jeunes et moins jeunes, hommes et femmes, étaient venus nombreux assister à cet événement. Des délégations étrangères venues de France, de Belgique, de Libye, de Tunisie, du Maroc et d'autres pays ont donné aux courses organisées ce jour-là une dimension internationale. Les amoureux de la course hippique et du pari sont venus, eux aussi, assister au spectacle tout en espérant rafler la mise. Les troupes folkloriques venues de Djelfa, de Tiaret, de Laghouat et des Aurès ont conféré à l'événement avec leurs chants, danses et exhibitions de courses de chevaux et de chameaux un air de fête. Les courses le grand prix du Maghreb arabe (40 millions de centimes), le prix de la Concorde nationale (40 millions), le grand prix du Président (70 millions) et le grand prix de la wilaya de Boumerdès (40 millions) se sont succédé toute l'après-midi. Les organisateurs ont retracé l'historique du prix du Président institué en 1968 et organisé pour la première fois à Zemmouri en 1986. Il fut alors gagné par Salmi Hassène. Avant-hier, ce fut le ministre du Développement rural qui s'est déplacé à l'hippodrome international Emir Abdelkader de Zemmouri, qui a donné le baroud d'honneur - le coup d'envoi - de cette course. Les organisateurs estiment que la journée de jeudi était « une réussite totale » et comptent « consentir tous les efforts nécessaires pour développer la course hippique ». Ils ne manqueront cependant pas de rendre hommage aux éleveurs de chevaux en Algérie. D'ailleurs, ils ont tenu à observer une minute de silence à la mémoire de feu Abdelmadjid Benchicou, « grand propriétaire de chevaux qui a passé plus de 50 ans de sa vie au service de l'élevage ».