L'Association de wilaya de promotion du tourisme et la direction de ce secteur organisent à la Maison de la culture de Guelma, le 23 juin, à l'occasion de la Journée arabe du tourisme, des assises (les premières du genre) sur ce thème. Un menu assez riche a été « concocté », allant des conférences, traitant plusieurs sujets, à des randonnées, en passant par des travaux dans trois ateliers, des expositions de produits artisanaux et même une soirée musicale. Les titres de certaines conférences sont alléchants ; on peut en citer « Le tourisme éducatif pour les jeunes », « L'apport de l'Ansej dans les secteurs du tourisme et de l'artisanat », « Le développement touristique et la protection de l'environnement ». L'atelier n° 3 traitera des conditions d'encouragement de l'investissement au niveau local, de la mise en place d'un dispositif local et efficace pour la protection du foncier touristique et des sites archéologiques... Cependant, le hic dans ces premières assises (parce qu'il y en a un, inscrit noir sur blanc au programme), assises qui commencent bien, c'est que pour promouvoir le tourisme ou valoriser les potentialités touristiques de la région de Guelma, qui pourtant se targue d'en a voir à revendre, les organisateurs n'ont pas trouvé mieux que de proposer pour le 24 juin aux participants une virée, non pas à certains des 500 sites archéologiques que compte la région de Guelma ou à ceux naturels, tels que la Mahouna (1411 m), Hammam Meskhoutine, etc., mais à El Kala. On peut en dire tout autant de la soirée musicale programmée. On propose du malouf et non les traditions musicales de la région, les longs chants lyriques par exemple ou comme on les appelle localement loughna touil.