Tenues jeudi dernier à la Maison de la culture de Guelma, les assises sur le tourisme, organisées par l'association de promotion du tourisme et la direction de tutelle de la wilaya, ont vu défiler plusieurs intervenants sur divers sujets ayant trait à ce secteur ainsi qu'à celui de l'artisanat. Presque tous les responsables, entre élus et administratifs, ont répondu à l'invitation... sauf le wali, lequel a été attendu longtemps, en vain. Aussi, dans son discours, le président de l'association, A. Abassi, y a fait allusion en incitant les autorités locales « à s'éloigner du populisme et des slogans creux, lesquels ne travaillent pas le développement ». Il dira aussi : « Les habitants de Guelma sont déçus du fait que cette rencontre, la première du genre, n'a pas eu l'importance qu'elle méritait de la part des autorités locales, rencontre considérée comme un des outils ou moyens d'incitation à l'investissement dans le secteur du tourisme. » Parmi les recommandations ayant sanctionné les travaux de trois ateliers, on peut citer l'installation d'une commission de wilaya ayant pour objectif la promotion du tourisme ; la recherche de nouveaux espaces pour la création de projets touristiques ; la mise en place des conditions coercitives afin de pouvoir mettre le holà aux dilapidations du foncier, et bien d'autres propositions. Un autre volet a été soulevé, il s'agit de faire revivre les fêtes locales, dont s'enorgueillit la région de Guelma : la fête du tapis et de la couverture traditionnelle locale « el haïk », la Journée de la poterie, celle de l'huile d'olive et de l'olivier, celle du thermalisme...