Après les épreuves du bac et du BEF, c'est au tour des élèves de la 6e des régions du Nord de passer par cette phase. Près de 661 472 élèves prendront part demain à cette épreuve qui durera une seule journée. L'instauration de la 6e, faut-il le rappeler, est une nouveauté pour cette année. Elle entre dans le cadre de la réforme du système éducatif. Toutes les conditions sont réunies, selon les responsables au niveau du ministère de l'Education nationale, pour le bon déroulement de cet examen. L'examen se déroulera dans 218 écoles et 41 CEM. 5 centres de correction ont été désignés. Dans la matinée du 22 juin, les élèves auront à examiner dans deux matières, l'arabe et les maths, dont le coefficient est de deux chacune. L'après-midi est consacré à la première langue étrangère (coefficient un). Toutefois, les élèves ayant une moyenne de 5/10 sont admis en classe supérieure. Une session de rachat (évaluation de l'année scolaire) est prévue afin d'aider les élèves qui n'ont pu avoir la moyenne. Le ministre de l'Education, Boubekeur Benbouzid, avait rassuré les élèves et les parents quant à l'objectif visé par cette démarche. Le but, selon lui, est d'évaluer les capacités des élèves. « Nous ne voulons pas un taux de réussite de 90% à 95%, mais nous cherchons à diagnostiquer le mal pour trouver les solutions appropriées. Ce point figure parmi les indicateurs de la réforme », a-t-il indiqué. Les élèves des villes du Sud ont déjà passé cet examen, et ce, le 29 mai dernier. A ce propos, les responsables du secteur envisagent d'unifier cette épreuve à l'échelle nationale. « A partir de l'année prochaine, tous les établissements scolaires du Sud seront dotés probablement de climatiseurs, ce qui nous permettra d'unifier la date de l'examen de la 6e », avait précisé M. Benbouzid. Les résultats de cet examen seront connus le 29 juin prochain. Les résultats des examens du BEF seront, eux, connus aujourd'hui (des listes sont déjà publiées sur internet).