Lors de la session extraordinaire tenue au siège de l'APC ce lundi, le président de l'APC, désigné par arrêté de la wilaya, M. Becharef, a convoqué tous les élus pour délibérer et approuver l'exercice 2004. L'ordre du jour portait sur le contenu du compte administratif de l'exercice 2004, le payement d'une partie des dettes qui s'élèvent à 13 milliards de centimes et enfin, le devenir du centre commercial dont plusieurs locaux sont fermés. Après une heure d'attente, il s'est avéré que sur les 14 élus qui représentent actuellement l'assemblée, seuls 7 étaient présents. M. Becharef qui a considéré, dans un premier temps, que le quorum était atteint, s'est vite ravisé après avoir consulté ses pairs pour un report de l'assemblée. De source bien informée, l'on apprend qu'il s'agit bel et bien d'un boycott qui vise à ne pas cautionner le bilan de l'exercice précédent mais aussi, rivalités claniques oblige, pour un choix définitif de celui que l'on voudrait le prochain maire. Pour rappel, l'assemblée populaire communale comptait auparavant 23 élus, mais suite à « une scabreuse affaire de dilapidations de deniers publics » neuf d'entre eux ont été placés en liberté provisoire et d'autres sous contrôle judiciaire. Pour sa part M. Becharef qui préfère ne pas entrer dans des luttes intestines dira « je gère l'APC sans aucune casquette politique. Je suis un citoyen de la ville. Normalement les 14 élus doivent être présents ».