Les agents de sécurité du complexe GL1K ont poursuivi hier, et pour la quatrième journée consécutive, leur grève de la faim entamée dans la soirée de mardi dernier. Les 45 agents qui ont refusé de quitter l'enceinte du complexe restent rassemblés devant le siège de la direction et démontrent une nette volonté d'aller jusqu'au bout de leurs revendications. Hier encore, trois grévistes ont été évacués vers le centre hospitalier de Skikda où ils ont passé la nuit, alors que l'infirmerie du complexe accueille en permanence les grévistes présentant des signes de malaise. Hier toujours, un grand mouvement de solidarité a été témoigné par plus de 500 agents du GNL qui ont refusé de rejoindre le réfectoire et ont tenu aussi à assister durant l'heure de pause leurs collègues grévistes. Par ailleurs, on apprend que des négociations ont été enclenchées dans la matinée pour tenter de trouver une issue. On avance même qu'un divisionnaire chargé de la sûreté interne des activités aval de Sonatrach s'est déplacé à Skikda afin de voir de plus près la situation conflictuelle qui caractérise le complexe depuis plus de quatre jours. Dans la continuité, une autre commission composée des directions de l'Inspection du travail, du GNL et de l'Entreprise de gestion de la zone industrielle de Skikda (EGZIK) a été installée pour enclencher des pourparlers avec les représentants des grévistes. Ces derniers affirment que cette commission leur aurait demandé de quitter la plateforme pétrochimique avec la promesse de poursuivre les pourparlers. Chose que les agents grévistes refusent en déclarant : « Nous avons confirmé aux responsables directs du complexe et à la direction de la ZIK que nous poursuivons notre grève et que nous refusons catégoriquement de quitter les lieux sans pour autant chercher à perturber le bon fonctionnement du complexe. »