L'entreprise Sonelgaz envisage de recruter, à partir de 2006, près de 9000 agents. L'information a été révélée, hier, par le secrétaire général du ministère de l'Energie et des Mines, Abbes Fayçal, lors d'une rencontre sur les opportunités de création de microentreprises au profit des jeunes universitaires, organisée hier à Alger. Rencontre préparée en collaboration avec l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (ANSEJ). Cette perspective entre, a-t-il noté, dans le cadre du renforcement des structures pour l'amélioration des services de l'entreprise. Dans le cadre de l'amélioration de la qualité des services et de la politique de rapprochement de Sonelgaz de ses clients, elle prévoit le renforcement de ses structures par le recrutement de jeunes diplômés », a-t-il déclaré. Les entreprises relevant du secteur, selon lui, offrent des occasions importantes d'emploi aux jeunes universitaires. « C'est pour capitaliser ces expériences et les développer davantage que nous avons organisé cette rencontre », a-t-il précisé. Rappelant le soutien accordé par le ministre Chakib Khelil aux actions entreprises par toutes les entreprises énergétiques, le conférencier a mis en exergue les réformes effectuées dans le secteur afin de créer plus de postes d'emploi. Outre la projection de Sonelgaz, d'autres entreprises de l'énergie ont déjà réalisé des projets aussi importants. Naftal, pour rappel, avait engagé avec l'ANSEJ une convention de partenariat pour la création de microentreprises. Trois programmes ont été tracés. Ils concernent la distribution et le stockage du gaz butane, la réalisation de stations-service et le transport des carburants au niveau des wilayas du Sud. Suite à ces programmes, selon Abbes Fayçal, 138 microentreprises, réparties sur 26 wilayas, seront lancées. « Mais le programme total de microentreprises qui seront créées avec Naftal est de 490. Elles devront permettre de créer 1896 emplois directs », a-t-il ajouté. En général, les seuls domaines de l'électricité et du gaz ont permis, selon l'orateur, la création, en 2004, de 10 325 postes d'emploi, contre 3185 seulement en 1999. « Il y a une croissance de 224% », a-t-souligné. Le secteur de l'énergie compte également faciliter la tâche des jeunes désirant de créer leurs propres microentreprises par le système de l'appel d'offres. « L'intérêt de notre secteur est d'accompagner ces jeunes universitaires pour les intégrer progressivement dans le tissu industriel des activités relevant du secteur de l'énergie et des mines », a-t-il ajouté. Intervenant par la même occasion, le directeur général de l'ANSEJ, Abdelghani Mebarek, a indiqué que le nombre de projets de création de microentreprises dans le cadre de la formule ANSEJ est en ascension. Pour le premier semestre de l'année en cours, il s'élève à 5000 projets, soit plus de 3000 projets en comparaison avec l'année 2004. Il a révélé, par ailleurs, que jusqu'à la fin mai 2005, 63 000 projets opérationnels ont été réalisés, pour un montant de 112 milliards de dinars. Ces projets ont permis la création de 118 000 postes d'emploi directs dans divers secteurs. Pour Abdelghani Mebarek, les petites entreprises créées jusque-là ont connu une réussite presque totale. « Une étude effectuée sur un échantillon de 11 000 microentreprises a révélé que le taux de mortalité de ces dernières ne dépasse pas 3% », a-t-il souligné. Toutefois, a-t-il indiqué, à cause de la progression du nombre de projets, ce taux est appelé à augmenter pour atteindre 10%. Pour le moment, l'ANSEJ, a précisé son DG, est satisfaite des résultats d'autant plus que les crédits accordés aux jeunes promoteurs sont remboursés à hauteur de 70%.