La ville de Tazmalt offre à ses visiteurs et fait subir à ses habitants un aspect des plus hideux. Rares sont les rues ou les tronçons de chaussée qui soient indemnes des nids-de-poule et autres cavités. Les automobilistes sont contraints de slalomer compliquant encore davantage la circulation. Aussi bien au niveau du chef-lieu communal, censé figurer en priorité dans tout effort d'entretien que dans les quartiers périphériques, la situation laisse à désirer. Le petit ouvrage planté au centre du carrefour semble avoir beaucoup plus gêné la circulation, dense en ces lieux qui servent de relais pour la desserte des villages avoisinants, que servi à impulser la fluidité recherchée. Au demeurant, l'on a dû finalement retrancher sur le trottoir qui jouxte le centre de santé tout proche pour permettre aux automobilistes de manœuvrer. C'est dire l'approximation qui avait présidé à la réalisation du circuit. Plus loin, en montant vers la commune d'Aït Melikèche, l'état du chemin de wilaya, pourtant sujet à maintes réclamations de la part des usagers, axe d'importance dans la région, ne cesse d'empirer. Le tronçon est impraticable par plusieurs endroits et les riverains semblent profiter d'un laxisme des autorités municipales pour faire et défaire des canalisations, installant les lieux dans un perpétuel chantier. Les trottoirs servent de prolongement aux commerces, ce qui réduit l'espace réservé aux piétons. L'environnement de la cité, hormis une opération de plantation d'arbres qui s'est révélée poussive, reste dominé par les poussières que dégagent les nombreux chantiers de construction qui s'éternisent.