Rien ne bouge du côté de l'USM Annaba où, livrés à eux-mêmes, les joueurs encore sous contrat avec le club ne savent plus à quelle porte frapper pour tenter de mieux cerner leur avenir. Depuis la démission de Abdenour Meribout et le choix du ministre de la Jeunesse et des Sports d'annuler les décisions prises par l'assemblée générale souveraine, c'est la débandade. On parle de la mise en place d'un directoire composé de trois personnes. Même si l'une d'entre elles est le fils d'un ancien dirigeant de Hamra Annaba. Elles n'ont jamais eu une quelconque relation directe ou indirecte avec le sport en général et le football en particulier. A quelques jours de la fin de la saison, Aïssa Menadi, le candidat à la présidence de l'USM Annaba, avait ramené dans ses bagages plus de 30 millions de dinars au titre de premier apport financier pour le recrutement de nouveaux joueurs. Il a dû abandonner. Ses employeurs indiens de Mittal Steel, très intéressés par la gestion d'un club sportif, bon pour leur image de marque, l'ont suivi. Les parties qui sont à l'origine de la décision d'annulation des assemblées générales ordinaire et extraordinaire poursuivent leurs œuvres. Fortes de leur position au niveau local, elles n'ont pas caché leur volonté d'installer le directoire. Du côté de la ligue régionale, on tente de faire fléchir certaines positions avec notamment la proposition de mettre en place un comité des sages. Ce dernier, dit-on, aura pour mission d'entrer en contact avec les autorités à l'effet de débloquer cette situation très préjudiciable pour l'avenir du club.